Deuxième tournoi à 64 équipes et si le précédent tournoi semblait devoir se résumer à une promenade des Apeyros, certes troublée par Ouya, ce tournoi-ci est très ouvert, et à tout niveau, on a eu du grand spectacle cette nuit. Quelques faits marquants dans...
L'œil du néophyte !Beaucoup de choses à dire, beaucoup d'inspiration pour notre rédaction en ébullition, mais il faut bien faire quelques choix. Nous espérons que vous allez nous suivre dans les méandres de cette chronique aussi chaotique que ce premier tour de toute beauté. Ah ! Nous regrettons que Blairox ne soit pas à même de nous parler de pronostics, parce que ce tournoi-là se jouera avec des erreurs c'est sûr !
La surprise du jour : Un prêche du Moine Kai et... Pas de boogie-boogie avant vot' prière du soir !Personne n'est passé à côté de l'arrivée du Moine Kai. A peine débarqué que ses rivaux se massent des quatre coins de la Grande Toile pour venir le défier dans l'arène ! Le dernier vieux s'était inscrit à ce tournoi en apprenti assidu, il fait une entrée du tonnerre, envoyant deux de ses cinq combattants prendre des notes et récupérer la prime.
Certes, le tirage au sort a été favorable au Monastère, lui opposant les Devils Disciples, la dernière recrue des Reservoir Dogs. Mais les Disciples étaient venus à quatre, laissant donc s'attendre à un premier tour au moins joué à fond. Cela n'a pas été le cas. Les quatre combattants ont passé leur temps à se soigner et seul l'un des quatre avait prévu une tactique de repos. Autant dire qu'ils sont tous tombés comme des mouches, non pas même sous les coups de butor d'un moine déchaîné. Non. Ils sont tombés de lassitude. Et quant à Black Knight, peut-être avait-il choisi d'imiter la finale d'Ouya contre Roméo, mais il s'est mis à parer vers la 1880è seconde, en vain, et est tombé ensuite comme ses camarades.
Nous ne voyons qu'une seule explication : Le pouvoir de persuasion du Moine Kai est tel que ses adversaires lui laissent la victoire ! Avec une telle technique, il serait bien fichu de gagner le tournoi ! Râ, ne te laisse pas corrompre !
Le duel du jour : Le Bayonnais a bâillonné Gloria Gaynor ! Qui a dit que ça faisait du bien ?! Qui ?! Le Bayonnais et Gloria Gaynor sont des combattants assez comparables. Ainsi que Pai nous le faisait remarquer la dernière fois que nous en parlions, ils sont construits dans les traces d'Avygeil : un pareur accompagné d'un homoncule de haut niveau. Cette construction redoutable a fait les heures de gloire des Disco Kingz à chacune de leur récente apparition en tournoi, en faisant une équipe crainte par les meilleures équipes. Et Le Bayonnais comme Gloria Gaynor ont vu leur homoncule multiplier les morts ces dernières semaines dans la Tour.
Ces deux combattants avaient donc beaucoup en commun et de l'issue de leur duel dépendant l'issue du combat. Premier élément du duel, le Bayonnais est le premier à jouer, avec une ACT de 5, suivi de Gloria Gaynor, avec la même ACT. Les deux combattants se tiennent de peu.
Un des éléments qui différencie largement le duo est l'équipe qui les accompagne. Gloria est associée certes à un Kool qui peut à lui tout seul, avec son repos rapide, gagner un combat, mais qui ne pèse guère dans le jeu. Boney M et Jackson 5 ne sont pas non plus des combattants très remarqués. Par contre, Le Bayonnais est suivi certes d'un esquiveur emblématique, Le Marseillais, mais surtout d'une team de pareurs tout à fait dangereuse, accompagnée de l'homoncule du Sétois. Par conséquent, il n'est guère surprenant que Le Bayonnais pare directement Gloria, tandis que Gloria avait plus d'hésitations dans les ciblages. Cependant, nous sommes surpris de la voir parer Le Marseillais. En effet, certes c'est sans doute le combattant que son homoncule n'aurait pas touché, mais le plus prioritaire était peut-être d'éliminer les pareurs, surtout en présence de deux homoncules qui occuperaient le sien, pareurs qui représenteraient le premier danger pour Kool.
Troisième élément de comparaison, la fatigue infligée. Première chose, la parade du Bayonnais est un poil plus efficace, à 14, tandis que celle de Gloria est encore à 13. Mais cela n'est pas le seul point de comparaison. Alors que le Bayonnais est accompagné d'une petite énergie destructurante, c'est-à-dire une destru' fatigue, Gloria propose une terrible énergie destructurante, c'est-à-dire - et de cela nous sommes moins sûr pour n'avoir pas expérimenté - une destru' survie. Ce choix de Gloria se comprend fort bien : avec un homoncule de l'importance du sien, les morts peuvent vite se cumuler. Cependant, nous rappelons que les homoncules ne sont pas comptés au classement des tueurs. Le défaut d'un tel choix est également que cette destru' ne prendra pas la place d'une destru' fatigue d'un adversaire, qu'il faudra encaisser.
Enfin, l'élément de comparaison ultime est l'homoncule. Et là encore, le champion c'est encore Le Bayonnais. Son homoncule tape celui de Gloria à 62-63, tandis que celui de Gloria tape celui du Bayonnais à 46. Rien à dire, l'homoncule du Bayonnais est un peu au-dessus.
C'est donc sans peine qu'à la 70è seconde, l'homoncule de Gloria disparaît, laissant celui du Bayonnais continuer ses dégâts sur les combattants (Jackson 5 en serait mort, s'il ne s'était agi du tournoi), et qu'à la 123è seconde, Gloria s'écroule de fatigue.
Les futurs grands de l'arène : un projet de jeu et du feu dans les yeuxCes derniers temps, les grandes équipes de tournoi se sont basées sur un véritable projet de jeu, un quatuor cohérent et manié avec talent, voire génie, par l'entraîneur. Nous remonterions, sans doute avec subjectivité, cela aux exploits des Vrais Gens, avec un quatuor très équilibré : un bourrin, un soigneur, un pareur et un illusionniste. Mais des équipes plus spécialisées ont eu leur moment de gloire. Ainsi, Blairox et son armada qui avait battu Kool au repos, avant de faire une démonstration de défense aux Bloody Bastards. Ouya, et son quatuor tourné vers la parade : deux pareurs, un perturbateur spécialisé et au choix un soigneur-perturbateur ou un soigneur-frappeur. Et Nain, avec un super-equiveur homonculé, deux pareurs et un perturbateur.
Ces réussites, tonitruantes, faisant trembler les hiérarchies qu'on croyait établies, ne seront pas les dernières. Ces quatuor font des émules, c'est certain, mais surtout surveillons les futurs quatuors gagnants, les futures stratégies capables de chambouler l'arène. Et nous avons noté au passage quelques équipes plus ou moins connues, qui nous proposent un projet de jeu, plus ou moins abouti, qu'il faudra suivre au fil des prochains tournois, voire de celui-ci.
A. Skav, dans les pas d'Ouya et de NainNous avons
déjà chroniqué ce quatuor. Mais nous ne résistons pas à l'envie d'en noter les progrès.
Comme il y a un mois, les Skarognes nous proposent trois énergies destructurantes. Mais pour l'instant, personne n'est tombé de fatigue sous leur seul joug.
Les Skarognes sont accompagnés de deux homoncules. Celui de Nurglitch est toujours aussi intéressant en frappant à 71, mais reste dans les mêmes eaux qu'il y a un mois. Par contre celui de Skrolk est en net progrès, frappant à 54 au lieu des 35 du mois de juin.
Côté parade, pas de nette progression: Toujours la même fatigue infligée (12-11) et le même ACT (8-13). Mais pour l'instant cette équipe n'a pas encore eu son match de référence. Rendez-vous donc au tour suivant contre le Léviathan.
B. Chez les Gars Bouchers, on aime ses steaks saignants !Encore méconnus, leur nom nous fait tous saliver, et plus encore les amateurs de sang qui giclent, Fonz, Crazysaez, Bauchy. Esthel nous avait déjà bien éveillé le palais. Les Gars Bouchers n'accouchent pas d'une souris, à moins que vous pensiez à la pièce de viande (m'enfin une souris d'agneau ça reste un morceau de chochottes, désolé de vous l'dire). Non, dans un combat où ils partaient challengers, contre une équipe a priori plus ancienne, ils contentent les 15 pronostiqueurs qui ont cru en eux, contre les 26 qui broyaient du Noir.
Cette victoire n'est pas un coup du hasard. Petit Nerf avait déjà largement fait grincer des dents lors du combat des clans -18 de gloire du mois de juin en faisant un excellent premier round en tapant comme une mule sur ce pauvre Northstar et en restant debout au deuxième. Heureusement que mes camarades Atlantes avaient prévu des soigneurs. Petit Nerf, c'est donc une frappe à plus de 50 de dégâts, cela en étant défense/temps. Une performance très intéressante, qui à terme peut en faire un des bourrins les plus redoutés de l'arène. Son bras droit, Blanquette (ah ça y est j'ai faim), c'est 35 de frappe et un build illusion/temps qui appellera sans doute un homoncule.
Aux côtés de l'escouade de frappe, un pareur illusion, homonculé, Aloyau, et un soigneur temps, Contrefilet (non je vous jure je salive).
Cela nous promet une équipe assez équilibrée, capable d'aligner quatre sources de frappe (dont deux homoncules) et un pareur. Evidemment, l'équipe n'arrivera pas tout de suite à maturité. Il faut attendre que les homoncules rattrapent les meilleurs, mais déjà à son niveau, les Gars Bouchers ont frappé, et pendu Noir à leur esse (ça c'est pour les mots croisés d'Esthel et Oxyres).
C. Le Khéops nouveauKhéops n'est plus une équipe inconnue. Elle a déjà à son compte plus d'une cavalcade en tournoi, dignes du mythique Imhotep, et plus d'une victime à son tableau de chasse. Mais tout cela reposait surtout sur Seth et son homoncule, aidé par un excellent soigneur Isis. Quelle fut notre surprise de ne pas voir Isis alignée sur ce tournoi ! Mais nous comprenons mieux en voyant le quatuor évoluer.
Seth ne se présente plus : un gros homoncule et sa propre frappe ont fait des ravages par le passé. Mais à présent, il se consacre au soin, remplaçant Isis. Et cela donne 26 en soin rapide. Ce qui a largement suffi à contrecarrer la frappe des Scrap Bastards qui pourtant ont commis plus d'un méfait lors de leurs précédentes sorties. Mais Seth c'est aussi une excellente esquive qui laisse dans le vent Tyler Durden. Avec 4 d'ACT, c'est impressionnant.
En guise de force de frappe, Amon nous propose un build de temps/lames, genre qu'on croyait éteint, avec un petit 8 en ACT et une anticipation encore bien légère. Mais ça frappe à plus de 40 et c'est bien plus maniable qu'un homoncule
A cela il faut adjoindre Apophis, un pareur temps arrivé à maturité, avec un double harassement, lv 29 dans sa compétence de parade, 6 d'ACT et anticipation.
Enfin, il y a Horus, couvreur homonculé (frappe à 40), 4 d'ACT, esquiveur, qui n'a certes pas empêché Amon de se prendre quelques beaux roulages de patins, mais qui est un build très intéressant. Les couvreurs ne sont pas toujours bien mis en valeur, mais leur présence peut être un véritable atout dans une équipe.
Avec deux homoncules, deux frappeurs et un pareur, Khéops nous propose une armada offensive, du genre blitzkrieg, qui pourrait donner un coup de vieux aux Rapaces eux-mêmes.
Après le Repos, un film Mohja prod, qui vous envoie au lit avant 5h du mat', voilà le Repos II le retour qui fait ronfler vot' femme comme une bonne vieille tondeuse à gazon !Ces derniers temps, les victoires au repos sont devenues rares, alors que l'on croyait avec les super-esquiveurs ou encore les victoires de Blairox, qu'elle deviendrait la règle. Au contraire, Ouya a montré au monde en battant Roméo, qu'il y avait des armes contre les spécialistes du genre. Pourtant ce premier tour est rempli de victoires au repos. Alors est-ce ponctuel ou est-ce que cela donnera le ton du tournoi ?
Le Moine Kai remporte sa toute première victoire en tournoi à l'occasion de son tout premier match en tournoi au repos. Il semblerait que ce soit dû à une circonstance particulière dans la stratégie adverse, mais c'est notable.
Plus intéressante est la victoire des Loups gris. Skilgannon s'est échiné en vain sur Rhapsody, et Harad s'est usé sur l'aura réductrice d'Ilaàn Draco. Ne restait plus qu'à voir qui tiendrait le plus longtemps, et à ce jeu là, Olibrius n'était vraiment pas préparé, puisque et Gamlin et Rhapsody ont tenu le choc.
Un autre combat retentissant est la victoire de DragonNoir. Face à la puissance de Daemon, il y avait à craindre. Et Jérôme Le Banner en fera les frais. Ray Sefo également, malgré sa force de frappe. Mais face à l'esquive de Rémy Ronjaski, le tueur des Réservoir Dogs n'a rien pu faire. Et tandis que le pareur des DragonNoirs, Mark Hunt, était contré par le repos de Blue Dragon, le combat ne pouvait que se résoudre au repos. Et entre le repos de Blue Dragon à 14, et celui de Rémy à 19, le vainqueur est Rémy.
Dans un combat fratricide entre Larmes de Sang, les ModernWarriors, endeuillés de The Joker, n'avaient plus comme force de frappe que The Destructor, qui a pourtant fait tout ce qu'il a pu. Mais face aux soigneurs multiples de Q Base, il n'y avait pas grand chose à faire. Par contre, on ne fait pas tomber The Protector aisément : son soin associé d'un repos impressionnant, il faut au moins s'y mettre à deux. Au final, le meilleur reposeur du combat l'emporte, et encore une victoire à accorder au crédit de The Protector.
Comment parler de reposeur sans évoquer l'un des maîtres du genre, Kool ? Car, cette fois, Kool était opposé à trois excellents pareurs : Le Bayonnais, le Sétois et la Cannoise. A trois, ils n'ont pas su le battre. Son repos rapide, sur une ACT de 4, est un enfer pour des pareurs. Seulement voilà, le temps compressé montre ses limites tôt ou tard, et contre le repos de la Cannoise qui n'est clairement pas l'un des meilleurs avec juste 14, il s'écroule le premier.
Enfin, dans le duel entre Atlantes du jour, tous deux anciens vainqueurs de tournoi, le vainqueur c'est Les Sauvageons. Les Vrais Gens, privés de leur principale arme offensive, Alphonse Danlta, ne sont plus ce qu'ils étaient. Mais en ce qui concerne la défense, ils sont impossibles : repos compressés, perturbations et soins. Difficile à battre. Ce qui nous surprend, c'est que Brice Glace avait souvent gagné des combats grâce à son repos. Ce coup-ci c'était Rémi Sion qu'il fallait battre. Brice comme Rémi, ce sont deux repos compressés. Résultat : la victoire appartient aux récupérations améliorées de Torwyn et Horas.
A présent, collègues entraîneurs faites votre choix : repos compressé ou récupération améliorée.
Les maîtres de la frappe sont toujours là : Sylve, Anibal, Elios, Dizzy, Malus DrakBlade, Oola, Big Bastard, Maggie TarNéanmoins, la frappe n'était pas à l'abandon. Et les stars du genre étaient au rendez-vous. Anibal a souhaité la bienvenue aux Extras en en faisant de la chair à pâtée et en infligeant à chacun leur 100 jours de récup'. Merci Anibal. Tout de même : 130 de dégâts... Quel monstre !
Sylve ouvrait la danse sur ces pauvres Tekken. Avec des pains à plus de 80 de dégâts, la frappeuse vétéran du Léviathan est encore bien en jambes. Et son homoncule en rajoute plus de 40 de temps en temps. Seulement pour son classement dans la k.o.'s league, entre Benkei et Gilgamesh, ça fait un peu trop de pareurs. Mais bon, Sylve est bien là.
Elios, lui, avait un adversaire dangereux à éliminer avec la Mortal Elite. Ce pauvre Smoke a été aligné avec deux frappes à 72. Kabal proposait une meilleure armure et Elios a dû travailler sec pour en finir. Mais Raiden, raillé par FouduRoy, n'a pas pu intervenir. Tandis que le remarqué Shao Kahn est éliminé par les coéquipiers, Elios finit enfin Raiden. Combat mené en 22 secondes et au suivant !
Concurrent au concours de pain avec Anibal et Big Bastard, il faut citer Dizzy. 96 de frappe pour son record personnel, le champion d'AntiNest n'a pas fait dans le détail : deux frappes pour Kleptos, une pour Théos, une pour Janos et une pour Momo, même si l'homoncule de Kim lui pique le K.O. Le tout pour 30 secondes de sueur. Pas mal.
Malus DrakBlade pouvait encore une fois se racheter de ses bévues d'antan. Car la Grande Faux est définitivement de retour. Et les Fremens n'ont rien pu faire face aux 75 de frappe à la vitesse qu'on lui connaît, si ce n'est prendre les jours de récupération et revenir une autre fois. Près de 300 secondes et Rakath à la parade en soutien. Peut mieux faire mais l'adversaire était de qualité. Rendez-vous au prochain tour pour un massacre.
La tueuse star du moment, la belle Oola, est en tournoi aidé par un redoutable combattant : Halcyon. A eux deux, ça claque sec, puisqu'ils montent tous deux à plus de 70 de dégâts. Résultat : les Avatars avec des profils défensifs ne tiennent que 48 secondes.
Big Bastard, bien aidé par Too, n'était pas vraiment en vacances. Il attendait le tournoi. Et mes pauvres diables ont beau se débattre, les soins de Thétis sont insuffisants à contrer les 95 de frappe de Big. 47 secondes ! Bon Jav' tu aurais pu faire quelque chose, franchement, histoire qu'on tienne les 50 secondes grrrr !
Enfin, Maggie Tar était attendue. La perturbation de Claw l'a muselée. Mais il arrive toujours un temps où il faut se reposer. Au moment où Claw lâche sa proie, la bête est lancée. A la 62è seconde, il ne faut que deux frappes pour envoyer Claw à l'infirmerie. Le reste est simple : Sirius, Kain malgré son soin, Kata Lee Baba malgré son aura réductrice. La clef de la victoire c'est Cerry Coraha et sa perturbation sur Kata Lee Baba. Si Maggie était inoffensive, l'arme des Brutal Deluxe aussi. La question : Pourquoi Claw s'est-il reposé si tôt dans le combat ?