Bonjour !
Motivé par l'initiative d'Esthel , je me décide à poster à mon tour ce que j'ai pu écrire ou imaginer lorsque j'ai créé mon écurie et ses combattants. Bien évidemment, je l'ai remodelée après avoir rejoint les Atlantes, y voyant une grande source d'inspiration RP-esque. Bref, toujours est-il que j'ai déjà pas mal d'idées à développer sur les Faux Furieux, en voici le début.
Oh, une dernière chose, j'ignore s'il existe un background officiel développé, je n'ai rien trouvé, il se peut donc que je fasse quelque entorse à l'univers, donc si quelque chose vous fait tiquer n'hésitez pas !
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Après que les atlantes eurent perdu leur foyer. De nombreuses familles partirent s'installer aux quatre coins du monde, oubliant pour la plupart leur glorieux passé de combattant, préférant la tranquillité. Cependant, certaines d'entre elles ne purent s'y résoudre. Ruminant leurs passé et élevant leurs ancêtres à un rang quasi-divins, elles continuent de s'entraîner en vue du jour où, dans un sillon de sable et de sang , ils domineront à nouveau tout les cœurs et tout les esprits, marquant au fer rouge la mémoire des hommes. En attendant, dans une tour, dans une taverne, se tient un homme...
Je m'appelle Elhyar Strateg Eda Suna Eno, mais appelez moi Elhyareno, ou Elhyar. Je suis un descendant lointain d'une famille atlante, une famille de stratège, soi-disant. Comme la plupart des miens, je vagabondais il y a encore quelques années, cherchant quoi faire de ma vie. Mais aujourd'hui j'ai trouvé ma voie, la même que celle de mes ancêtres, dans cette tour.
Comment j'en suis arrivé là ? C'est une belle histoire, elle est un peu longue, asseyez-vous donc et écoutez.
Elle commence il y a de nombreuses années, lors de mon errance de par le monde. Mon périple avait pris une tournure assez désastreuse, coincé dehors par un hivers particulièrement froid, je cherchais un abri. Dans les premiers temps, je dormais dans des granges, arrivant après le crépuscule, repartant avant l'aube, « heureusement que les nuits sont longue » pensais-je alors. Puis la chance finit par me sourire.
Au détour d'un chemin dans une vallée enneigé, un détail me frappa, je venais de croiser une pancarte écrite en atlante. Étonné de trouver cette écriture dans ces terres lointaines, je suivis le chemin qu'elle indiquait. Après quelques minutes de marche, les yeux scrutant la désolation de neige, je tombais sur une maison à flanc de montagne. De la bicoque, assemblage hétéroclite de morceau d'épave d'une machine des temps anciens, de tôle froissé et de pierre taillé, s’échappait un filet de fumée. Je frappe, on m'ouvre et m'offre l'hospitalité dès que je me présente. C'est ainsi que la famille Crieg Eta Nodo Reur m’accueillit comme un de leur membre, après tout j'étais un lointain parent...
Hum, attendez ! Ou l'ai-je mis ? Ah ! Voila, mon carnet de voyage. J'y ai consigné la plupart des évènements marquant de cette période, dont j'ai été témoin ou que l'on m'a raconté. Je vais à présent vous en lire des passages, ceux qui me semble les plus important. Oh celui là, il est bien, commençons.
Carnet de voyage d'un exilé, partie une : Rencontre sous la neige.
« Graaa l'enfoiré ! grogna Terre.
- En même temps, tu l'as bien cherché, grande sœur. répondit Air. Tu veux toujours te battre avec père, et tu finis toujours blessée. Si tu n'étais pas sa fille, il t'aurait tué.
- Ouais, ouais, mais comment pourrais-je me sentir digne nos ancêtres si je ne peux pas me battre comme une Reur digne de ce nom ?
- Il te manque une raison qui te tienne vraiment à cœur, regarde, moi, je me bats pour rester auprès d'Argouf et pour notre futur. Ça me donne de la force.
- ... je vais y penser, je n'ai personne d'autre que vous, tu le sais. Pfff, je vais chasser, à plus tard. »
Terre marchait à présent dans la neige, retournant dans sa tête les mots de sa sœur. Elle détestait les hommes, comment pourrait-elle se battre pour un de ces mufles ? Elle marmonna et accéléra. Fenrir, la louve que son père lui avait confié venait d'apparaître sur une crête. Au moins la chasse lui viderait la tête de ses soucis.
Quelques heures plus tard
La chasse avait été moyennement fructueuse, elle espérait que le gibier qu'elle ramenait dans sa besace apaiserait la colère de son père. Alors qu'elle marchait le long du chemin menant à la vielle bicoque, elle entendit des sanglots. Dans l'ombre d'un rocher, un jeune homme était recroquevillé et pleurait. Ce n'était qu'un enfant perdu, le cœur de Terre se serra, elle baissa la tête.
Elle ne pouvait plus en avoir, une vielle blessure héritée d'un combat contre des pillards lui avait ôté l'espoir d'être mère un jour. Elle se pencha au dessus du garçon et lui demanda :
« Qui es-tu ? Quel est ton nom ?
- Aldor, je m'appelle Aldor, dis le jeune garçon en étouffant ses sanglots, et je suis perdu. »
Terre attacha ses bagages sur le dos de Fenrir et pris Aldor dans ses bras, « Il a du perdre les siens » pensa-t-elle.
« Aller tu vas venir avec moi, j'peux pas te laisser ici. »
Elle l'ignorait encore, elle n'avait pas encore pris la décision, mais elle élèverait Aldor comme son fils, ce serait ça raison de vivre, de combattre.
Eh ouais, c'est comme ça que l'p'tiot nous a rejoint.
... Oh, vous voulez en savoir plus sur Argouf et Air ? Bien bien, Argouf m'a raconté leur histoire. J'vais vous raconter ça à mon tour, sont mignons ces deux lascars !
A suivre...