Combat des Clans : Full metal Apocalypse (attention langage "explicite"!)
“J’ai n’ai rien contre les négros, ritales, yuppins ou métèques. Ici vous n’êtes tous que des vrais connards.” Le Sergent continue à nous haranguer pour la bataille. Deux mois que je suis revenu au front après cette blessure. Je dois dire que la Silver Star me facilite bien la vie depuis ce débarquement qui m’a quasiment coûté un oeil. Je n’y vois presque plus rien à gauche. Bien entendu je me fais charrier à la moindre occasion mais tous, ils me prennent tous, pour un putain de héros…
Ce soir on lance une offensive sur la cote 712. On a été prévenus qu’il y aurait certainement du beau monde face à nous : D’abord les Viets dirigés par le général Xiao Yan. Ce batard ne paie pas de mine mais c’est un vrai boucher. Il s’est allié à des mafieux Japonais qui ont des intérêts dans la région.. Il y a aussi les nomades des Terres desertiques, ainsi qu' un ancien colonel Français et ses alliés. Et puis les Russes ont envoyé deux escouades de mercenaires expérimentés mais à la santé mentale douteuse. En clair c’est un gros sandwich à la merde et on doit tous en manger au moins une bouchée.
Les hélicoptères décollent. On a du Wagner plein les oreilles. Le Sergent nous rappelle le plan. C’est moi qui aurait la part belle, le fer de lance de l’unité. “On laisse personne sur la route vous m’avez compris?! Je veux pouvoir vous renvoyer au front sans avoir à vous botter le cul”. Puis on arrive au point de rendez-vous. J’ai deux gars avec moi pour couvrir mes arrières. Et là l’enfer se déchaine. Ca explose de partout, ça hurle dans tous les sens. Ma vision se brouille et je perçois tout comme à travers un filtre de coton. Les ennemis se dérobent à moi comme des fantômes, pourtant mon unité se bat et fait tomber de nombreux combattants. Parfois j’aperçois le général ennemi, rapide, impitoyable sans que je puisse rien faire.
Des bras me saisissent, je crois qu’on me secoue. Les gars me font sortir de ma léthargie mais nous ne somme plus que trois. Je les entends, les Viets sont partout. Mon second se sacrifie face à Xiao Yan pour que je puisse reprendre mes esprits, mais il est déjà trop tard. Pas le temps d’en abattre un avant de prendre le bridé sur le râble.. Il est trop rapide, je ne peux rien faire… Les forces me quittent. Je prie pour que le Doc puisse envoyer les coordonnées à l’aviation pour qu’ils nettoient la zone. J’aime l’odeur du napalm au petit matin. Mon dernier matin avant la mort. Mais les morts ne savent qu’une chose : il vaut mieux être vivant.
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